Lundi 15 juillet 2019
Dans le cadre du Trail des Passerelles du Monteynard (38), nous avons décidé de faire un petit circuit du 9 au 16 juillet, histoire de visiter et faire un coucou à la famille ou à des amis de Julie. Après avoir passé la journée d'hier à Lyon chez sa tante et son oncle, nous avons pris la direction de la Drôme pour aller chez une de ses amies à Pierrelatte et La Garde-Adhémar, puis Grenoble, le lac de Monteynard-Avignonet et maintenant la dernière ligne droite avec la région dijonnaise. C'est en milieu d'après-midi que nous arrivons à Dijon. Julie connaît mais moi je n'y ai jamais mis les pieds. Nous nous stationnons au parking couvert payant Sainte-Anne, dans la rue portant le même nom. Puis nous prenons la direction du centre-ville historique et piéton. Avant d'arriver dans cette immense zone piétonne, nous passons au pied de l'Eglise Saint-Michel qui se trouve à quelques mètres de l'Eglise Saint-Etienne. L’église Saint-Michel, située dans le secteur sauvegardé de Dijon, est une église du 16ème siècle célèbre par sa façade Renaissance, considérée comme l'une des plus belles de France. Elle est classée monument historique par la liste de 1840. L'église Saint-Étienne est une ancienne église catholique désaffectée située dans le site patrimonial remarquable de Dijon. Elle abrite aujourd'hui le musée Rude et une bibliothèque municipale depuis le déménagement en 2007 de la Chambre de commerce et d'industrie de Dijon, ainsi que des services culturels dont le centre de documentation du musée des Beaux-Arts. L'église date du 15ème siècle et a été restaurée au 17ème siècle . Sa façade actuelle de style jésuite est du 18ème siècle. L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.
Nous traversons une partie de la longue balade piétonne en passant devant le Palais des Ducs de Bourgogne où on reviendra un peu plus longtemps tout à l'heure. A la hauteur de la Rue Stephen Liegeart, nous pouvons apercevoir au fond l'Hôtel Aubriot. Il s'agit d'un hôtel particulier du 13ème siècle avec une toiture en tuile vernissée de Bourgogne, accolé à la Maison Maillard, au 40 rue des Forges. La cave voûtée sur piliers de la maison est inscrite au titre des monuments historiques. Nous finissons par arriver à la Place François Rude. Cette place est également appelée place du Bareuzai. Elle comporte une fontaine centrale entourée de salons de thé, brasseries, banques, boutiques de mode. On y trouve un carrousel réalisé par Bailly-Cochet sur lequel figurent des œuvres et des bâtiments de Gustave Eiffel. La rue de la Liberté, qui est la plus commerçante de la ville, passe par cette place. Elle sert également de place du marché. Elle n'existait pas au Moyen Âge. C'est entre 1904-1905 que des maisons ont été rasées pour ouvrir la place. La statue ''Le Vendangeur'' trône sur la fontaine centrale depuis 1904. Elle représente un vigneron foulant le raisin dans une cuve. C'est à ce personnage que la place doit d'être couramment appelée place du bareuzai ou bareuzei. Par ce mot, les Bourguignons désignent une personne chargée de fouler le raisin. En effet lorsqu'elle ressortait de la cuve, elle se reconnaissait à ses jambes teintes en rose : le ''bas rosé''.
Non loin de là, se trouve l'Eglise Notre-Dame. Sa façade occidentale est caractérisée par ses trois portails correspondant à la division tripartite de la nef, ses deux galeries superposées et sa triple frise en manière de métopes portant les cinquante et une fausses gargouilles. Les maisons alentours sont vraiment agréables à regarder. On se croirait en Alsace ! Un peu plus loin et adossé au Palais des Ducs et des États de Bourgogne, avec la statue de Philippe Le Bon qui en rappelle le souvenir, le Square des Ducs est le reliquat du vaste jardin animalier créé pour Marguerite De Flandres, épouse de Philippe le Hardi. Dans cet espace, vivaient les animaux de la basse-cour ducale : des vaches, des oiseaux, un marsouin ramené de Flandre par le duc et une autruche...
Nous prenons la large Rue de la Liberté, toujours piétonne à cet endroit, avec ses maisons et commerces à colombage. Après avoir fait un premier arrêt dans une des pharmacies (pour soigner un bobo à un de mes pieds suite au Trail des Passerelles), nous continuons tout droit pour un second arrêt à la boutique de la Moutarde Maille. C'est très tentant d'acheter des produits mais franchement ils se ''touchent'' avec des prix défiant toute concurrence (dans le mauvais sens du terme) ! On poursuit ensuite jusqu'à la Porte Guillaume. Sur les bases d'une ancienne porte du mur d'enceinte du 12ème siècle, l'architecte Jean-Philippe Maret a fait construire en 1788 ce monument en hommage au Prince de Condé, gouverneur de la Bourgogne. L'édifice prend alors le nom de Porte de Condé, et est raccordé par des murs aux remparts qui existaient encore alors. À la Révolution, la porte prend le nom de Porte de la Liberté, puis finalement Porte Guillaume, en référence à Guillaume de Volpiano, abbé de l'abbaye Saint-Bénigne.
Nous retraversons toute la zone piétonne afin d'acheter quelques pots de moutarde (pour nous et les parents de Julie) à la Moutarderie Edmond Fallot, Rue de la Chouette, puis des nonettes dans un magasin non loin de cette moutarderie. Nous allons ensuite observer le majestueux Palais des Ducs de Bourgogne. Il s'agit d'un ensemble architectural comprenant plusieurs parties imbriquées : la plus ancienne est le palais ducal des 14ème siècle et 15ème siècle, de style gothique, qui comprend encore un logis (bien visible depuis la place des Ducs), les cuisines ducales (cour de Bar) et deux tours : la tour de la terrasse, ou tour Philippe le Bon et la tour de Bar. La plus grande partie des bâtiments visibles aujourd'hui a cependant été bâtie aux 17ème et surtout 18ème siècles, dans un style classique, avec le dessin de la place royale, aujourd'hui place de la Libération. Enfin, la façade du musée des Beaux-Arts, sur la place de la Sainte-Chapelle, a été élevée au 19ème siècle à l'emplacement de la Sainte-Chapelle de Dijon détruite en 1802. Le Palais fut l'un des sièges des souverains de l'État bourguignon, les ducs de Bourgogne. Classé au titre des monuments historiques, il abrite aujourd'hui la mairie de Dijon et le musée des beaux-arts de Dijon. Nous profitons de la terrasse du Rich' Bar pour déguster deux gaufres au sucre accompagnées d'un eau à la fraise pour Julie et d'un coca zéro pour moi.
Retour vers le parking pour récupérer notre véhicule en passant devant la Chapelle des Carmélites. C'est ce qu'il reste d'un ancien couvent de carmélites du 17ème siècle. Sa façade est classée aux monuments historiques depuis 1910.
Cap vers Essey qui se trouve à une quarantaine de minutes du centre de Dijon. Nous avons réservé une nuit dans une chambre d'hôte au ''Rendez-vous de l'Auxois''. Nous sommes reçus par Véronique, qui habite les lieux et qui a ouvert dans sa maison quatre chambres d'hôte. Nous avons la plus grande avec une immense terrasse privative au premier étage. En plus, notre chambre donne côté cour même si la route, de l'autre côté, n'est pas très passante, donc calme. Nous prenons tranquillement possession de notre chambre (la Philippe Le Bon). Les escaliers sont dures à descendre pour Julie. Des restes du Trail des Passerelles.
Puis il faut reprendre la voiture pour nous rendre non loin de là à Châteauneuf-en-Auxois, un tout petit village de 85 habitants. Petit mais magnifique avec un panorama à 360 degrés, dû à son implantation en haut d'une colline. Nous allons nous y balader, mais sa traversée est très rapide vu la petitesse de la commune. Il y a un magnifique château. Nous retournons au cœur de ce village pour prendre notre dîner au restaurant ''L'Orée du Bois''. Le serveur nous conduit à l'étage où nous sommes installés à côté d'une fenêtre. L'établissement n'est pas donné, mais pour une fois on peut se faire plaisir. Et on s'est vraiment régalés : pavé de rumsteack avec frites et salade (moi), brochette de bœuf aux olives, poivrons et thym avec ratatouille (Julie), une assiette de fromages pour deux, une crêpe compote de pommes (moi) et crêpe miel citron (Julie), sans oublier les deux cafés et le tout arrosé d'un Marsannay Rouge. Miam, miam et remiam !
La descente de l'escalier du restaurant est très compliquée pour Julie ! Nous rentrons à notre chambre d'hôte pour profiter de notre nuit. Le lendemain matin, avant de reprendre la route, Véronique nous a préparé un méga petit déjeuner : des confitures faites maison, du fromage, des fruits, du yaourt, du pain frais, du café, du chocolat, des crèmes aux œufs, du miel, ... De quoi s'exploser le bidon !
Plus que trois heures de route pour rentrer chez nous. Notre périple ''Lyon - Pierrelatte - Grenoble - Lac de Monteynard - Dijon'' prend fin. Une bien bonne semaine sous le beau temps, les visites, la famille, les amis, le sport ! A refaire !!!
Nous traversons une partie de la longue balade piétonne en passant devant le Palais des Ducs de Bourgogne où on reviendra un peu plus longtemps tout à l'heure. A la hauteur de la Rue Stephen Liegeart, nous pouvons apercevoir au fond l'Hôtel Aubriot. Il s'agit d'un hôtel particulier du 13ème siècle avec une toiture en tuile vernissée de Bourgogne, accolé à la Maison Maillard, au 40 rue des Forges. La cave voûtée sur piliers de la maison est inscrite au titre des monuments historiques. Nous finissons par arriver à la Place François Rude. Cette place est également appelée place du Bareuzai. Elle comporte une fontaine centrale entourée de salons de thé, brasseries, banques, boutiques de mode. On y trouve un carrousel réalisé par Bailly-Cochet sur lequel figurent des œuvres et des bâtiments de Gustave Eiffel. La rue de la Liberté, qui est la plus commerçante de la ville, passe par cette place. Elle sert également de place du marché. Elle n'existait pas au Moyen Âge. C'est entre 1904-1905 que des maisons ont été rasées pour ouvrir la place. La statue ''Le Vendangeur'' trône sur la fontaine centrale depuis 1904. Elle représente un vigneron foulant le raisin dans une cuve. C'est à ce personnage que la place doit d'être couramment appelée place du bareuzai ou bareuzei. Par ce mot, les Bourguignons désignent une personne chargée de fouler le raisin. En effet lorsqu'elle ressortait de la cuve, elle se reconnaissait à ses jambes teintes en rose : le ''bas rosé''.
Non loin de là, se trouve l'Eglise Notre-Dame. Sa façade occidentale est caractérisée par ses trois portails correspondant à la division tripartite de la nef, ses deux galeries superposées et sa triple frise en manière de métopes portant les cinquante et une fausses gargouilles. Les maisons alentours sont vraiment agréables à regarder. On se croirait en Alsace ! Un peu plus loin et adossé au Palais des Ducs et des États de Bourgogne, avec la statue de Philippe Le Bon qui en rappelle le souvenir, le Square des Ducs est le reliquat du vaste jardin animalier créé pour Marguerite De Flandres, épouse de Philippe le Hardi. Dans cet espace, vivaient les animaux de la basse-cour ducale : des vaches, des oiseaux, un marsouin ramené de Flandre par le duc et une autruche...
Nous prenons la large Rue de la Liberté, toujours piétonne à cet endroit, avec ses maisons et commerces à colombage. Après avoir fait un premier arrêt dans une des pharmacies (pour soigner un bobo à un de mes pieds suite au Trail des Passerelles), nous continuons tout droit pour un second arrêt à la boutique de la Moutarde Maille. C'est très tentant d'acheter des produits mais franchement ils se ''touchent'' avec des prix défiant toute concurrence (dans le mauvais sens du terme) ! On poursuit ensuite jusqu'à la Porte Guillaume. Sur les bases d'une ancienne porte du mur d'enceinte du 12ème siècle, l'architecte Jean-Philippe Maret a fait construire en 1788 ce monument en hommage au Prince de Condé, gouverneur de la Bourgogne. L'édifice prend alors le nom de Porte de Condé, et est raccordé par des murs aux remparts qui existaient encore alors. À la Révolution, la porte prend le nom de Porte de la Liberté, puis finalement Porte Guillaume, en référence à Guillaume de Volpiano, abbé de l'abbaye Saint-Bénigne.
Nous retraversons toute la zone piétonne afin d'acheter quelques pots de moutarde (pour nous et les parents de Julie) à la Moutarderie Edmond Fallot, Rue de la Chouette, puis des nonettes dans un magasin non loin de cette moutarderie. Nous allons ensuite observer le majestueux Palais des Ducs de Bourgogne. Il s'agit d'un ensemble architectural comprenant plusieurs parties imbriquées : la plus ancienne est le palais ducal des 14ème siècle et 15ème siècle, de style gothique, qui comprend encore un logis (bien visible depuis la place des Ducs), les cuisines ducales (cour de Bar) et deux tours : la tour de la terrasse, ou tour Philippe le Bon et la tour de Bar. La plus grande partie des bâtiments visibles aujourd'hui a cependant été bâtie aux 17ème et surtout 18ème siècles, dans un style classique, avec le dessin de la place royale, aujourd'hui place de la Libération. Enfin, la façade du musée des Beaux-Arts, sur la place de la Sainte-Chapelle, a été élevée au 19ème siècle à l'emplacement de la Sainte-Chapelle de Dijon détruite en 1802. Le Palais fut l'un des sièges des souverains de l'État bourguignon, les ducs de Bourgogne. Classé au titre des monuments historiques, il abrite aujourd'hui la mairie de Dijon et le musée des beaux-arts de Dijon. Nous profitons de la terrasse du Rich' Bar pour déguster deux gaufres au sucre accompagnées d'un eau à la fraise pour Julie et d'un coca zéro pour moi.
Retour vers le parking pour récupérer notre véhicule en passant devant la Chapelle des Carmélites. C'est ce qu'il reste d'un ancien couvent de carmélites du 17ème siècle. Sa façade est classée aux monuments historiques depuis 1910.
Cap vers Essey qui se trouve à une quarantaine de minutes du centre de Dijon. Nous avons réservé une nuit dans une chambre d'hôte au ''Rendez-vous de l'Auxois''. Nous sommes reçus par Véronique, qui habite les lieux et qui a ouvert dans sa maison quatre chambres d'hôte. Nous avons la plus grande avec une immense terrasse privative au premier étage. En plus, notre chambre donne côté cour même si la route, de l'autre côté, n'est pas très passante, donc calme. Nous prenons tranquillement possession de notre chambre (la Philippe Le Bon). Les escaliers sont dures à descendre pour Julie. Des restes du Trail des Passerelles.
Puis il faut reprendre la voiture pour nous rendre non loin de là à Châteauneuf-en-Auxois, un tout petit village de 85 habitants. Petit mais magnifique avec un panorama à 360 degrés, dû à son implantation en haut d'une colline. Nous allons nous y balader, mais sa traversée est très rapide vu la petitesse de la commune. Il y a un magnifique château. Nous retournons au cœur de ce village pour prendre notre dîner au restaurant ''L'Orée du Bois''. Le serveur nous conduit à l'étage où nous sommes installés à côté d'une fenêtre. L'établissement n'est pas donné, mais pour une fois on peut se faire plaisir. Et on s'est vraiment régalés : pavé de rumsteack avec frites et salade (moi), brochette de bœuf aux olives, poivrons et thym avec ratatouille (Julie), une assiette de fromages pour deux, une crêpe compote de pommes (moi) et crêpe miel citron (Julie), sans oublier les deux cafés et le tout arrosé d'un Marsannay Rouge. Miam, miam et remiam !
La descente de l'escalier du restaurant est très compliquée pour Julie ! Nous rentrons à notre chambre d'hôte pour profiter de notre nuit. Le lendemain matin, avant de reprendre la route, Véronique nous a préparé un méga petit déjeuner : des confitures faites maison, du fromage, des fruits, du yaourt, du pain frais, du café, du chocolat, des crèmes aux œufs, du miel, ... De quoi s'exploser le bidon !
Plus que trois heures de route pour rentrer chez nous. Notre périple ''Lyon - Pierrelatte - Grenoble - Lac de Monteynard - Dijon'' prend fin. Une bien bonne semaine sous le beau temps, les visites, la famille, les amis, le sport ! A refaire !!!