Mardi 17 mars 2020
Covid-19 toujours et de pire en pire. Hier soir le Président de la République a fait une allocution télévisuelle et a ordonné un confinement strict avec quelques exceptions comme pour aller bosser, se rendre chez son médecin, faire des courses et également pratiquer du sport individuellement pas loin de son domicile. Sinon, c'est : rester à la maison. Nous devions faire une belle sortie VTT demain en Forêt de Fontainebleau. Comme le confinement strict commence ce jour à midi, nous avons décidé d'avancer d'une journée cette sortie. Il y a quelques temps j'avais acheté le guide ''RANDONNEES EN VTT & VTC EN FORET DE FONTAINEBLEAU'' et j'avais trouvé deux beaux parcours (''Autour de Fontainebleau'' et ''Autour de Barbizon'') avec une allée commune. Alors j'ai proposé à Julie de faire de ces deux circuits un seul. Adjugé vendu ! En plus on sera isolés là-bas.
Mais avant de partir il faut soit imprimer une attestation justifiant que notre sortie a pour but de faire du sport entre nous sans se mélanger avec des amis, soit la recopier sur une feuille libre. Comme nous n'avons pas d'imprimante, je me colle à l'écriture. Puis nous prenons la direction de Fontainebleau. Ça roule très bien. Nous nous stationnons Avenue du Touring Club. Parfait car nous ne sommes qu'à une cinquantaine de mètres de la Forêt de Fontainebleau et d'un de ses sentiers. Ce premier sentier longe la Route de la Bonne Dame jusqu'à ce qu'on pénètre vraiment dans la Forêt en tournant à gauche sur la Route de la Reine Amélie. Nous n'allons emprunter aucune voie accessible à la circulation motorisée aujourd'hui. Cette Route de la Reine Amélie est bitumée et monte sacrément bien pendant 900 mètres. Une fois en haut j'attends Julie qui me rejoint rapidement. Nous poursuivons tout droit avant de tourner sur notre gauche où au bout nous arrivons sur une voie sans issue mais surtout au niveau d'un calvaire et une vue sur tout Fontainebleau et Avon. Nous y faisons une petite pause.
Nous reprenons en revenant sur nos pas par une allée parallèle à celle d'où on est venus. Une balade toute droite en pleine forêt ! A un carrefour, nous tournons à gauche pour une autre longue ligne droite avec deux traversées de départementales. Entre les deux traversées, nous passons entre des dizaines et des dizaines de grumes bien rangées au sol et prêtes à être embarquées. Après la seconde traversée, nous nous trouvons sur la Route des Hauteurs de la Solle. J'aime beaucoup cet endroit et je le connais bien car j'y ai couru à de nombreuses reprises. La route serpente en restant plate et à plusieurs reprises elle nous offre un panorama avec en point d'orgue l'hippodrome de la Solle.
Il faut maintenant quitter cette route bitumée pour emprunter un chemin de terre de la largeur d'une voiture. Il s'agit de la Route de la Reine. C'est très roulant avec très peu d'ornières et encore moins de souches. Cette Route de la Reine a la particularité d'être ''ornée'' d'une ligne aérienne d'électricité. Ça fait bizarre en pleine forêt ! Nous débouchons non loin de l'ex-Nationale 6 que nous longeons en tournant à droite. Juste avant de tourner une seconde fois à droite pour entamer la rapide descente sur le bitume de la Route Forestière de la Butte aux Aires, nous rencontrons une dame promenant deux beaux chevaux blancs.
En bas de cette hyper rapide descente, nous empruntons un petit morceau de route avant de tourner à droite et d'arriver sur le parking de la Maison Forestière des Huit Routes. A cet endroit, il y a effectivement 8 possibilités. Deux pour les voitures et le reste pour les piétons, coureurs et cyclistes. Ne pas se tromper ! Julie se rapproche d'une allée pour voir si sur le panneau cloué sur un des arbres il s'agit de ce sentier, pendant que j'en fais autant sur le sentier de gauche. C'est finalement à l'endroit où je suis allé que la Route de la Butte aux Aires se trouve. Bon bah il faut y aller et je préviens Julie que le sentier va se terminer par une côte assez longue et raide. Nous sommes à nouveau sur un chemin de terre. C'est vrai que ça monte bien surtout sur la fin. Julie aura réussi à la grimper sans mettre pied à terre. Une fois en haut, nous tournons à droite Route Paul avant de tourner encore à droite un peu plus loin Route du Gros Fouteau. A peu près au milieu de la ligne droite de cette dernière route, nous faisons une petite halte car ma chérie a besoin de manger une barre de céréales, histoire de faire passer une petite faim avant qu'on fasse un véritable arrêt pour manger nos sandwiches.
La barre engloutie, nous reprenons sur cette ligne droite plate avant de tourner à gauche pour prendre la Route de la Reine. A un moment on merdouille un peu en allant tout droit en traversant l'ex-Nationale 7 trop tôt. Mais comme on s'est arrêtés pour vérifier sur le GPS, on fait demi-tour. Au lieu, de retraverser cette ex-Nationale 7, nous la longeons sur l'accotement dans le sens inverse de la circulation jusqu'à ce qu'on arrive à un grand carrefour au niveau d'une maison forestière. Nous coupons une voie pour pénétrer à nouveau sur des sentiers. C'est quand même beaucoup plus sécurisant que le bord d'une route. Le premier sentier, Route de Rapin, est beaucoup plus étroit que tout ceux qu'on a pris depuis le début. Sur notre gauche on peut admirer un petit plan d'eau. Ce chemin étroit est boueux. J'en perds même mes lunettes que j'avais coincées sur mon casque de VTT. Petit arrêt pour les récupérer. A l'intersection suivante, nous bifurquons sur la droite afin de prendre la Route de Barbizon à Fontainebleau. A un moment donné, nous dévalons une longue descente que j'affectionne énormément, ce qui n'est pas le cas de Julie. Elle est jonchée d'ornières, de pierres et surtout de très nombreuses racines apparentes. Après avoir filmé son début de descente, je m'y attelle à mon tour à toute vitesse. J'adore. J'attends Julie après l'avoir doublée, une fois que le chemin devient plat. Nous sommes en bas des Gorges d'Apremont. Nous finissons par arriver au restaurant le ''Chalet de la Caverne des Brigands'', qui est fermé à cause du Covid-19. Nous profitons des tables en bois de la terrasse pour nous installer et prendre notre petit repas. Au menu : deux petits sandwiches chacun (avec pain de mie, jambon et fromage). Nous conservons la banane pour plus tard au cas où.
Nous reprenons la route en direction de Barbizon qui se trouve au bout de la très long et large ligne droite de l'Allée des Vaches séparant la Caverne des Brigands à cette commune connue pour avoir hébergé de nombreux peintres néo-impressionnistes. Mais au lieu de pénétrer dans cette petite ville, nous tournons à droite sur le Chemin de Bornage qui longe les immenses demeures barbizonnaises. Ce chemin de terre est défoncé alors il faut faire attention car nous regardons en même temps qu'on avance, les propriétés sur notre gauche. Nous finissons par arriver sur l'ex-Nationale 7 que nous empruntons pendant un kilomètre en roulant sur l'accotement pour ne pas prendre de risque vis-à-vis des automobilistes. Au bout de ce kilomètre nous traversons cette ex-Nationale 7 afin de pénétrer sur le parking du Carrefour de l’Épine, d'où partent de nombreux sentiers. Petit coup d’œil sur le plan afin de trouver la Route Mory de Neuflieux. Il s'agit d'un chemin avec un mélange de terre et de sable, assez étroit, qui est au début plat, mais commence ensuite à avoir du faux plat montant. Lorsque cette route arrive à la jonction de celle du Luxembourg, les choses difficiles commencent. En effet, un ''mur'' de 300 mètres s'offre à nous et pour couronner le tout, le sol est en vieux pavés inégaux. C'est bien compliqué, mais je finis par arriver en sommet sans mettre pied à terre. Julie a opté pour tout monter à côté de son vélo.
Il faut maintenant traverser la Départementale 142E pour poursuite sur la Route du Luxembourg. Après l'énorme grimpette de l'autre côté, c'est maintenant son pendant en descente ici. Mais pas de pavés. Au début c'est du bitume où il faut faire attention aux rigoles creusées pour permettre l'évacuation des eaux de pluie, puis plus bas nous sommes sur de la terre et du sable. Ça va tellement vite, qu'il n'est pas utile de pédaler pendant plus d'un kilomètre tout en restant à allure très rapide. Mais aimant la vitesse, j'essaye de sprinter en même temps. C'est trop bon ! Puis nous arrivons à proximité de l'hippodrome de la Solle que nous apercevons à travers les pins et les autres races d'arbres sur notre droite. Traversée de l'ex-Nationale 6, toujours Route du Luxembourg avant de bifurquer sur la droite Route du Rocher Cassepot. Le parcours s'élève à nouveau avant de redescendre jusqu'à ce qu'on traverse la Départementale 116. Nous poursuivons tout droit puis nous quittons la terre lorsque nous croisons le bitume de la Route de la Tour Denecourt que nous prenons en tournant à droite. Ça monte encore avant que ça soit plus facile. Au lieu de poursuivre tout droit vers Avon/Fontainebleau, nous tournons à gauche et débutons l'ascension qui nous mène à la Tour Denecourt, histoire de prendre un peu de hauteur (altitude 136 mètres). Anciennement Fort l'Empereur, la Tour Denecourt est une tour d'observation qui offre une vue à 360 degrés sur la Forêt de Fontainebleau. Elle a été érigée en 1851 par l'architecte Claude-François Denecourt. Elle a été inaugurée en 1853 par Napoléon III et l'Impératrice Eugènie. Suite à un tremblement de terre en 1878 elle s'est écroulée avant d'être reconstruite par Claude-Charles Colinet Un endroit très agréable !
Redescente rapide de ce qu'on a monté pour arriver à la Tour Denecourt. Ça va tellement vite qu'il n'est pratiquement pas nécessaire de pédaler pendant le kilomètre et demi qui nous fait sortir de la Forêt de Fontainebleau et arriver sur la ruelle qui longe les voies ferrées et l'arrière de la gare. Petite pause pipi. Sur la photo il ne faut pas chercher Charlie mais le casque de Julie ! Nous reprenons en passant au pied de la première montée qu'on a faite en début de rando et au lieu de prendre le petit chemin de terre jusqu'à la voiture, nous finissons sur la route où une partie de la chaussée est réservée aux cyclistes. Voilà, la voiture est à vue, nous pouvons descendre des vélos.
32,5 km en 2h27'16'' effectifs (3h34'39'' en ajoutant les pauses) pour 411 mètres de D+, c'était une balade qui nous a permis de bien prendre l'air. Maintenant on va reprendre la route direction Pontault-Combault et place au confinement !
Nous reprenons la route en direction de Barbizon qui se trouve au bout de la très long et large ligne droite de l'Allée des Vaches séparant la Caverne des Brigands à cette commune connue pour avoir hébergé de nombreux peintres néo-impressionnistes. Mais au lieu de pénétrer dans cette petite ville, nous tournons à droite sur le Chemin de Bornage qui longe les immenses demeures barbizonnaises. Ce chemin de terre est défoncé alors il faut faire attention car nous regardons en même temps qu'on avance, les propriétés sur notre gauche. Nous finissons par arriver sur l'ex-Nationale 7 que nous empruntons pendant un kilomètre en roulant sur l'accotement pour ne pas prendre de risque vis-à-vis des automobilistes. Au bout de ce kilomètre nous traversons cette ex-Nationale 7 afin de pénétrer sur le parking du Carrefour de l’Épine, d'où partent de nombreux sentiers. Petit coup d’œil sur le plan afin de trouver la Route Mory de Neuflieux. Il s'agit d'un chemin avec un mélange de terre et de sable, assez étroit, qui est au début plat, mais commence ensuite à avoir du faux plat montant. Lorsque cette route arrive à la jonction de celle du Luxembourg, les choses difficiles commencent. En effet, un ''mur'' de 300 mètres s'offre à nous et pour couronner le tout, le sol est en vieux pavés inégaux. C'est bien compliqué, mais je finis par arriver en sommet sans mettre pied à terre. Julie a opté pour tout monter à côté de son vélo.
Il faut maintenant traverser la Départementale 142E pour poursuite sur la Route du Luxembourg. Après l'énorme grimpette de l'autre côté, c'est maintenant son pendant en descente ici. Mais pas de pavés. Au début c'est du bitume où il faut faire attention aux rigoles creusées pour permettre l'évacuation des eaux de pluie, puis plus bas nous sommes sur de la terre et du sable. Ça va tellement vite, qu'il n'est pas utile de pédaler pendant plus d'un kilomètre tout en restant à allure très rapide. Mais aimant la vitesse, j'essaye de sprinter en même temps. C'est trop bon ! Puis nous arrivons à proximité de l'hippodrome de la Solle que nous apercevons à travers les pins et les autres races d'arbres sur notre droite. Traversée de l'ex-Nationale 6, toujours Route du Luxembourg avant de bifurquer sur la droite Route du Rocher Cassepot. Le parcours s'élève à nouveau avant de redescendre jusqu'à ce qu'on traverse la Départementale 116. Nous poursuivons tout droit puis nous quittons la terre lorsque nous croisons le bitume de la Route de la Tour Denecourt que nous prenons en tournant à droite. Ça monte encore avant que ça soit plus facile. Au lieu de poursuivre tout droit vers Avon/Fontainebleau, nous tournons à gauche et débutons l'ascension qui nous mène à la Tour Denecourt, histoire de prendre un peu de hauteur (altitude 136 mètres). Anciennement Fort l'Empereur, la Tour Denecourt est une tour d'observation qui offre une vue à 360 degrés sur la Forêt de Fontainebleau. Elle a été érigée en 1851 par l'architecte Claude-François Denecourt. Elle a été inaugurée en 1853 par Napoléon III et l'Impératrice Eugènie. Suite à un tremblement de terre en 1878 elle s'est écroulée avant d'être reconstruite par Claude-Charles Colinet Un endroit très agréable !
Redescente rapide de ce qu'on a monté pour arriver à la Tour Denecourt. Ça va tellement vite qu'il n'est pratiquement pas nécessaire de pédaler pendant le kilomètre et demi qui nous fait sortir de la Forêt de Fontainebleau et arriver sur la ruelle qui longe les voies ferrées et l'arrière de la gare. Petite pause pipi. Sur la photo il ne faut pas chercher Charlie mais le casque de Julie ! Nous reprenons en passant au pied de la première montée qu'on a faite en début de rando et au lieu de prendre le petit chemin de terre jusqu'à la voiture, nous finissons sur la route où une partie de la chaussée est réservée aux cyclistes. Voilà, la voiture est à vue, nous pouvons descendre des vélos.
32,5 km en 2h27'16'' effectifs (3h34'39'' en ajoutant les pauses) pour 411 mètres de D+, c'était une balade qui nous a permis de bien prendre l'air. Maintenant on va reprendre la route direction Pontault-Combault et place au confinement !