Mercredi 10 juin 2020
Depuis le temps que je me disais que je devrais faire du vélo tout au long du Canal de l'Ourcq, bah aujourd'hui c'est chose faite. Pas sur la totalité car l'Ourcq est canalisée sur 96,6 kilomètres en partant de Silly-la-Poterie dans le département de l'Aisne, pour se terminer à la Villette à Paris. Notre mission du jour est de poser la voiture à Claye-Souilly afin de débuter notre randonnée VTT tout au long du Canal de l'Ourcq jusqu'aux jardins municipaux de Meaux où on fera une petite boucle avant de revenir jusqu'à notre point de départ. Une cinquantaine de kilomètres est prévue ! Il nous faut une bonne vingtaine de minutes de route pour arriver à Claye. Une place de stationnement nous tend les bras à quelques centimètres de la voie cycliste. Quand je dis centimètres, c'est vraiment centimètres, car les places de stationnement se situent en bordure de cette voie sans la moindre séparation !
Après vérifié les pneumatiques, nous partons en direction du centre ville de Claye-Souilly, donc à l'opposé de notre parcours prévu, histoire que Julie me fasse découvrir le Claye bucolique que je ne connais absolument pas. Nous allons jusqu'au pont de la Départementale 404 et de ses jolis massifs fleuris. Deux cyclistes s'arrêtent à notre hauteur pour nous demander si nous connaissions l'état de la piste menant jusqu'à Meaux. Julie m'avait dit que c'était pratiquement que du chemin de terre avec quelques passages bitumés. On leur dit et ils prennent la route (enfin plutôt le chemin de halage) avant de nous.
Après ce très long détour de 600 mètres aller-retour, nous repassons devant la voiture alors que nous sommes sur une vraie piste cyclable bien bitumée, bien roulante. Mais ça ne va durer qu'un temps très réduit car dès que nous sortons de Claye-Souilly, nous montons sur le chemin de halage proprement dit, qui est un chemin de terre et de cailloux plus étroit. En un instant on se retrouve en pleine campagne, au bord du cours d'eau entouré de hauts arbres. La quiétude quoi !
Au km 4,5, nous entrons dans le village de Fresnes-sur-Marne, petite localité de 850 habitants qui semble fort mignonne. Sur notre droite, on longe une brasserie-bar dont la terrasse donne directement sur le Canal de l'Ourcq. Franchement ça doit être fort reposant de boire une bonne bière au fil de l'eau. Nous poursuivons tout droit avant de grimper pour passer le pont de la Départementale 54 avant de redescendre aussitôt.
Passage au niveau de l'écluse de Fresnes, puis nous arrivons à côté d'un très bel alignement d'arbres qui donnent l'impression de se dédoubler avec leur reflet dans l'Ourcq. Une épave de péniche (la VPC de son nom) semble avoir trouvé sa retraite dans ce calme environnement. Un peu plus loin, Julie nous fait stopper au niveau d'un petit pont au bas du village de Charmentray, qui nous offre une perspective exceptionnelle sur le Canal de l'Ourcq.
Le Canal semble être plus étroit maintenant. Mais ce n'est qu'une idée que je me fais à cause des hauts arbres bien touffus qui l'entourent. Ça donne une impression de plus resserré. Cette balade est vraiment très agréable et dépaysante. Je pourrais même aller jusqu'à dire reposante si on ne devait pas pédaler. Bon, on ne va pas à des vitesses élevées, donc c'est vraiment de la promenade VTT. Peu après le km 11, nous arrivons à Trilbardou.
Nous reprenons notre parcours avec ses panneaux interdisant le passage des vélos. Pas bien ce qu'on fait ! Ah bah si, je trouve ça bien car c'est bien large et on ne gêne personne ! Nous arrivons à l'écluse de Vignely puis des grands alignements de hauts arbres nous conduisent à d'immenses champs de blés et de coquelicots se trouvant non loin de l'aérodrome de Meaux-Esbly.
Lorsque le Canal de l'Ourcq tourne sur la gauche, nous arrivons à la hauteur de la commune de Mareuil-les-Meaux et on peut apercevoir au loin la cathédrale de Meaux. Petite pause pipi avant de reprendre notre chemin. Je pense qu'on peut compter les gens qu'on a croisés sur les dix doigts des mains !
Villenoy est maintenant la commune sur laquelle nous nous trouvons. Je connais parfaitement ce coin, car lorsque je participe à la Course Verte de Villenoy, nous empruntons cette portion du chemin de halage. D'ailleurs nous allons faire la même boucle avant de revenir sur nos pas pour reprendre plus tard la direction de Claye-Souilly. Mais pour le moment nous n'en sommes pas encore là. Nous passons sous quelques petits ponts puis devant l'écluse de Villenoy avant d'arriver en contrebas de la Départementale 603 où nous ferons notre pause repas au retour.
Depuis quelques centaines de mètres le chemin est bitumé, ce qui nous permet d'aller plus vite en fatigant moins. Sur notre droite, nous pouvons admirer la cathédrale de Meaux. Le chemin redevient en terre et en cailloux et la ''civilisation'' disparaît à nouveau, laissant la place à la pleine nature. On peut rencontrer quelques canards et également une famille de cygnes. Lorsqu'on s'arrête quelques instants au niveau de cette famille, le mâle s'approche de nous pour nous faire comprendre qu'on n'avait pas intérêt à faire mal à ses petits.
C'est pile au km 26 qu'on quitte le Canal de l'Ourcq pour nous engouffrer sur un petit chemin sur la droite permettant de nous retrouver dans les jardins municipaux. On y reste un peu de temps avant de nous trouver sur la promenade du chemin blanc. Un endroit bucolique et tranquille. Un peu plus loin, nous quittons ce chemin blanc en tournant à droite pour prendre une voie herbeuse assez défoncée et où il faut faire attention aux branches basses des arbres. Au bout, virage à gauche avant de nous retrouver au pied d'une côte étroite et hyper raide qui va nous permettre de retrouver le Canal de l'Ourcq. C'est en poussant les vélos que nous arrivons en haut.
C'est donc reparti sur le chemin de halage du Canal de l'Ourcq en sens inverse de tout à l'heure. Nous retrouvons la famille des cygnes, ainsi que les canards. Les seules difficultés sont toujours les passages de pont, donc rien de bien méchant. J'aime beaucoup cet endroit ! Un peu plus loin, après avoir retrouvé le chemin bitumé, nous passons sous le pont de la Départementale 603 et nous nous arrêtons pour prendre notre déjeuner sur un banc. Au menu, petit sandwich maison fromage-salade-jambon !
Repas pris, 32 kilomètres parcourus, nous remontons sur nos fidèles destriers pour parcourir les 20 kilomètres restants. Nous repassons devant l'écluse de Villenoy puis plus loin après le passage à côté de l'aérodrome de Meaux-Esbly, je tente de prendre une photo en selfie où j'espère que vont apparaître : moi, l'avion qui me survole ainsi que Julie dans le reflet de mes lunettes. Et bingo, mission accomplie ! Je suis assez content de moi. Bon, je sais, il ne m'en faut pas beaucoup !
On croise quelques cyclistes avant d'arriver à l'écluse de Vignely puis, plus loin, à Trilbardou. Les kilomètres ont bien et vite défilés. Je ne ressens pas la moindre fatigue mais Julie commence à sentir ses jambes un peu lourdes. Nous nous rapprochons tranquillement du point final de cette randonnée. Plus qu'une bonne dizaines de kilomètres.
Après la petite halte à Trilbardou, nous filons tout droit vers l'épave de la péniche ''VPC'' puis nous nous approchons de Fresnes-sur-Marne car nous sommes déjà devant l'écluse de cette même commune. Petit effort pour franchir le pont qui nous permet de prendre la suite du chemin de halage en pleine commune de Fresnes. Le bar sur notre gauche est vraiment tentant. C'est celui qu'on avait repéré à l'aller qui donne directement sur l'Ourcq. Mais on s'est promis une bonne bière dès qu'on sera rentrés chez nous. Alors go, pas de temps à perdre !
C'est la dernière portion de campagne entre deux communes sur notre parcours. En effet, après Fresnes-sur-Marne, la prochaine ville sera Claye-Souilly. Plus loin, juste avant de quitter définitivement le chemin de terre pour prendre celui bitumé dans Claye, nous passons à côté d'un vélo complètement incendié abandonné sous le pont de la Nationale 3. Peut-être quelqu'un qui a trop forcé en pédalant...
Le 52ème kilomètre est franchi, nous n'avons plus qu'à dérouler sur cette belle piste cyclable qui nous conduit jusqu'à la voiture. En remontant cette piste, on double une file ininterrompue de véhicules se trouvant dans un bouchon. Heureusement qu'on doit partir dans le sens inverse ! Voilà, nous nous arrêtons à la voiture. 52,5 km en 3h00'05'' de temps effectif. Nous rangeons les vélos dans la voiture avant de regagner Pontault-Combault où notre bière-fraise nous attend sur le balcon !
Après vérifié les pneumatiques, nous partons en direction du centre ville de Claye-Souilly, donc à l'opposé de notre parcours prévu, histoire que Julie me fasse découvrir le Claye bucolique que je ne connais absolument pas. Nous allons jusqu'au pont de la Départementale 404 et de ses jolis massifs fleuris. Deux cyclistes s'arrêtent à notre hauteur pour nous demander si nous connaissions l'état de la piste menant jusqu'à Meaux. Julie m'avait dit que c'était pratiquement que du chemin de terre avec quelques passages bitumés. On leur dit et ils prennent la route (enfin plutôt le chemin de halage) avant de nous.
Après ce très long détour de 600 mètres aller-retour, nous repassons devant la voiture alors que nous sommes sur une vraie piste cyclable bien bitumée, bien roulante. Mais ça ne va durer qu'un temps très réduit car dès que nous sortons de Claye-Souilly, nous montons sur le chemin de halage proprement dit, qui est un chemin de terre et de cailloux plus étroit. En un instant on se retrouve en pleine campagne, au bord du cours d'eau entouré de hauts arbres. La quiétude quoi !
Au km 4,5, nous entrons dans le village de Fresnes-sur-Marne, petite localité de 850 habitants qui semble fort mignonne. Sur notre droite, on longe une brasserie-bar dont la terrasse donne directement sur le Canal de l'Ourcq. Franchement ça doit être fort reposant de boire une bonne bière au fil de l'eau. Nous poursuivons tout droit avant de grimper pour passer le pont de la Départementale 54 avant de redescendre aussitôt.
Passage au niveau de l'écluse de Fresnes, puis nous arrivons à côté d'un très bel alignement d'arbres qui donnent l'impression de se dédoubler avec leur reflet dans l'Ourcq. Une épave de péniche (la VPC de son nom) semble avoir trouvé sa retraite dans ce calme environnement. Un peu plus loin, Julie nous fait stopper au niveau d'un petit pont au bas du village de Charmentray, qui nous offre une perspective exceptionnelle sur le Canal de l'Ourcq.
Le Canal semble être plus étroit maintenant. Mais ce n'est qu'une idée que je me fais à cause des hauts arbres bien touffus qui l'entourent. Ça donne une impression de plus resserré. Cette balade est vraiment très agréable et dépaysante. Je pourrais même aller jusqu'à dire reposante si on ne devait pas pédaler. Bon, on ne va pas à des vitesses élevées, donc c'est vraiment de la promenade VTT. Peu après le km 11, nous arrivons à Trilbardou.
Nous reprenons notre parcours avec ses panneaux interdisant le passage des vélos. Pas bien ce qu'on fait ! Ah bah si, je trouve ça bien car c'est bien large et on ne gêne personne ! Nous arrivons à l'écluse de Vignely puis des grands alignements de hauts arbres nous conduisent à d'immenses champs de blés et de coquelicots se trouvant non loin de l'aérodrome de Meaux-Esbly.
Lorsque le Canal de l'Ourcq tourne sur la gauche, nous arrivons à la hauteur de la commune de Mareuil-les-Meaux et on peut apercevoir au loin la cathédrale de Meaux. Petite pause pipi avant de reprendre notre chemin. Je pense qu'on peut compter les gens qu'on a croisés sur les dix doigts des mains !
Villenoy est maintenant la commune sur laquelle nous nous trouvons. Je connais parfaitement ce coin, car lorsque je participe à la Course Verte de Villenoy, nous empruntons cette portion du chemin de halage. D'ailleurs nous allons faire la même boucle avant de revenir sur nos pas pour reprendre plus tard la direction de Claye-Souilly. Mais pour le moment nous n'en sommes pas encore là. Nous passons sous quelques petits ponts puis devant l'écluse de Villenoy avant d'arriver en contrebas de la Départementale 603 où nous ferons notre pause repas au retour.
Depuis quelques centaines de mètres le chemin est bitumé, ce qui nous permet d'aller plus vite en fatigant moins. Sur notre droite, nous pouvons admirer la cathédrale de Meaux. Le chemin redevient en terre et en cailloux et la ''civilisation'' disparaît à nouveau, laissant la place à la pleine nature. On peut rencontrer quelques canards et également une famille de cygnes. Lorsqu'on s'arrête quelques instants au niveau de cette famille, le mâle s'approche de nous pour nous faire comprendre qu'on n'avait pas intérêt à faire mal à ses petits.
C'est pile au km 26 qu'on quitte le Canal de l'Ourcq pour nous engouffrer sur un petit chemin sur la droite permettant de nous retrouver dans les jardins municipaux. On y reste un peu de temps avant de nous trouver sur la promenade du chemin blanc. Un endroit bucolique et tranquille. Un peu plus loin, nous quittons ce chemin blanc en tournant à droite pour prendre une voie herbeuse assez défoncée et où il faut faire attention aux branches basses des arbres. Au bout, virage à gauche avant de nous retrouver au pied d'une côte étroite et hyper raide qui va nous permettre de retrouver le Canal de l'Ourcq. C'est en poussant les vélos que nous arrivons en haut.
C'est donc reparti sur le chemin de halage du Canal de l'Ourcq en sens inverse de tout à l'heure. Nous retrouvons la famille des cygnes, ainsi que les canards. Les seules difficultés sont toujours les passages de pont, donc rien de bien méchant. J'aime beaucoup cet endroit ! Un peu plus loin, après avoir retrouvé le chemin bitumé, nous passons sous le pont de la Départementale 603 et nous nous arrêtons pour prendre notre déjeuner sur un banc. Au menu, petit sandwich maison fromage-salade-jambon !
Repas pris, 32 kilomètres parcourus, nous remontons sur nos fidèles destriers pour parcourir les 20 kilomètres restants. Nous repassons devant l'écluse de Villenoy puis plus loin après le passage à côté de l'aérodrome de Meaux-Esbly, je tente de prendre une photo en selfie où j'espère que vont apparaître : moi, l'avion qui me survole ainsi que Julie dans le reflet de mes lunettes. Et bingo, mission accomplie ! Je suis assez content de moi. Bon, je sais, il ne m'en faut pas beaucoup !
On croise quelques cyclistes avant d'arriver à l'écluse de Vignely puis, plus loin, à Trilbardou. Les kilomètres ont bien et vite défilés. Je ne ressens pas la moindre fatigue mais Julie commence à sentir ses jambes un peu lourdes. Nous nous rapprochons tranquillement du point final de cette randonnée. Plus qu'une bonne dizaines de kilomètres.
Après la petite halte à Trilbardou, nous filons tout droit vers l'épave de la péniche ''VPC'' puis nous nous approchons de Fresnes-sur-Marne car nous sommes déjà devant l'écluse de cette même commune. Petit effort pour franchir le pont qui nous permet de prendre la suite du chemin de halage en pleine commune de Fresnes. Le bar sur notre gauche est vraiment tentant. C'est celui qu'on avait repéré à l'aller qui donne directement sur l'Ourcq. Mais on s'est promis une bonne bière dès qu'on sera rentrés chez nous. Alors go, pas de temps à perdre !
C'est la dernière portion de campagne entre deux communes sur notre parcours. En effet, après Fresnes-sur-Marne, la prochaine ville sera Claye-Souilly. Plus loin, juste avant de quitter définitivement le chemin de terre pour prendre celui bitumé dans Claye, nous passons à côté d'un vélo complètement incendié abandonné sous le pont de la Nationale 3. Peut-être quelqu'un qui a trop forcé en pédalant...
Le 52ème kilomètre est franchi, nous n'avons plus qu'à dérouler sur cette belle piste cyclable qui nous conduit jusqu'à la voiture. En remontant cette piste, on double une file ininterrompue de véhicules se trouvant dans un bouchon. Heureusement qu'on doit partir dans le sens inverse ! Voilà, nous nous arrêtons à la voiture. 52,5 km en 3h00'05'' de temps effectif. Nous rangeons les vélos dans la voiture avant de regagner Pontault-Combault où notre bière-fraise nous attend sur le balcon !
C'était vraiment une très jolie randonnée VTT. Très prochainement on reviendra à Claye-Souilly pour faire la portion allant jusqu'à la Villette à Paris. Une balade d'une distance à peu près équivalente avec celle du jour mais sur plus de chemin bitumé. Le visuel sera également bien différent avec moins de nature mais plus de constructions. Différent mais à tester !