Randonnée du Grand Morin et de la Cascade de l'Aubetin (77)

Mercredi 20 mai 2020

Il est temps de reprendre les randonnées après ces longues semaines de confinement dues au Covid-19. En effectuant des recherches sur internet, nous sommes tombés sur le site ''Visorando'' qui est très bien fait pour donner de nombreuses idées de balades. Au début, j'avais proposé une marche d'un peu moins de 18 kilomètres à Julie mais elle a estimé (à juste titre) que pour une première sortie, il valait peut-être mieux commencer par un peu moins. En continuant de chercher, nous avons opté pour la randonnée du Grand Morin et de la Cascade de l'Aubetin, longue de 12 kilomètres avec départ et arrivée à la gare de Farmoutiers-Pommeuse. Nous prenons donc la voiture pour couvrir les 45 minutes de trajet, en passant par les petites routes qui nous amènent sur le parking de la gare de Farmoutiers-Pommeuse.




Après avoir préparé nos affaires à la voiture, nous quittons le parking de la gare en tournant à gauche où une longue descente de l'avenue de la Gare et de la rue de Paris nous attend. Elle n'est pas forcément très agréable car la circulation est assez présente et surtout les conducteurs ont tendance à rouler vite. Il vaut mieux rester sur le trottoir de droite dans le sens de la descente car celui de gauche est soit absent, soit trop étroit. Une fois en bas, nous arrivons au pont qui enjambe le Grand Morin.







Comme j'ai entré la trace GPX dans ma TomTom, il est très aisé de ne pas se perdre. Une fois quelques photos du Grand Morin prisent, nous revenons quelques mètres sur nos pas afin d'emprunter le chemin stabilisé de la Promenade du Grand Morin. Au début de ce sentier, nous rencontrons un peu de marcheurs ou de personnes profitant des bords de la rivière au chaud soleil. Mais plus nous avançons, moins nos rencontres sont présentes. Sur notre gauche, la rivière joue à cache-cache avec nous (un coup à vue, un coup derrière la haute végétation d'arbres et de taillis) et sur la droite nous pouvons observer un vaste panorama de champs. Que la campagne est belle !


















Le chemin se coupe en deux. Soit on tourne sur la gauche pour franchir un petit pont, soit on poursuit légèrement sur la droite. C'est la seconde possibilité qu'il faut suivre. Nous avons quitté le Grand Morin pour longer maintenant l'Aubetin, un cours d'eau beaucoup plus petit. Depuis le début de ce chemin stabilisé, un parcours santé accompagne les randonneurs. Julie s'adonne au 100 mètres haies d'une manière relativement personnelle !





Nous rencontrons quelques cyclistes avant de franchir l'Aubetin à l'aide d'un petit pont. Puis le chemin serpente légèrement entre les hautes végétations avec de jolies fleurs par endroit. Nous rattrapons un monsieur d'un âge avancé que nous finissons par doubler. Notre parcours bifurque sur la gauche puis sur la droite où nous apercevons la petite ville de Pommeuse. Nous restons sur ce chemin jusqu'à ce que nous entrons sur un grand parking que nous traversons. Nous arrivons à Pommeuse après 2,7 km de rando.








Nous débouchons au niveau de la mairie de Pommeuse qui se trouve face à l'Eglise Saint-Martin. A côté de la mairie se trouve un panneau d'affichage digital. Il y est annoncé la température actuelle de 34 degrés ! Pas mal même si je n'avais pas l'impression qu'il faisait aussi chaud que ça. Nous longeons l'Eglise Saint-Martin par la gauche puis nous tournons à droite pour remonter une rue dont les maisons recouvertes de pierres meulières ont vraiment du charme. Juste avant le panneau annonçant la sortie de Pommeuse, nous tournons à gauche où nous tombons sur une sculpture assez unique haute de 2,50 mètres : une tenaille géante. Des explications accompagnent cette sculpture. Elle a été forgée en 1952 par Antoine Sordon dit ''Champenois le Pondéré'' aux forges d'Epinay-sur-Seine. Antoine Sordon est le fondateur des forges de Pommeuse en 1958 et il a été élu meilleur ouvrier de France en 1982.















La ruelle dans laquelle nous avons rencontré cette tenaille géante est une voie sans issue. Au bout, elle est prolongée par un chemin herbeux qui est parallèle à la voie ferrée sur notre droite. Nous prenons la direction de Mouroux. Ça monte un peu avant de devenir plat dès que notre chemin s'est vraiment rapproché des rails. Dès que la vue se dégage sur notre gauche, on peut apercevoir Mouroux en contrebas avec un immense champ vert qui nous sépare de cette commune. Un train vient briser le silence de la nature. C'est le seul qu'on aura rencontré pendant notre randonnée. Nous poursuivons tout droit jusqu'à ce que le champ qui était à notre gauche laisse à nouveau place à un bois.
















Quelques dizaines de mètres plus loin, nous tournons à droite pour franchir la voie ferrée et entamer une longue montée le long des champs. Au loin sur notre gauche, Julie me fait remarquer qu'on aperçoit au loin la ville de Coulommiers. C'est quand même moins joli que le peu de petites communes aperçues ou traversées depuis le début de notre rando. Ce sentier, même s'il est montant, a l'avantage de nous offrir un peu d'ombre, ce qui n'était pas vraiment le cas jusqu'à présent. Mais lorsque nous arrivons sur une route, cette ombre disparaît.










Nous restons sur cette route pendant à peu près 700 mètres. Elle monte pendant tout ce temps. Il y a peu de circulation et à chaque fois qu'une voiture arrive à notre niveau elle s'écarte largement pour notre sécurité. Une fois que nous arrivons au sommet nous sommes à une intersection de route et chemin. Sur notre droite se trouve une grande ferme et sur notre gauche une petite chapelle. Ces deux bâtiments (ferme et chapelle) sont les derniers vestiges du premier village de Saint-Ausgutin fondé au 7ème siècle.










Nous revenons quelque mètres sur nos pas afin de prendre le chemin de terre qui va vers le corps de ferme qui est celle de Philippe et Anna, dont une grande partie est dédiée à la culture bio de fruits et légumes. L'exploitation est d’une superficie totale de 2,3 hectares dont la surface cultivable réelle est de 1,6 hectares comprenant une serre de 1 400 m², des bâtiments sur 160 m² utiles et une mare de 500 m² qui sert de réservoir pour l’irrigation.





Nous laissons derrière nous cette exploitation agricole pour poursuivre le chemin qui s'enfonce sous les arbres. Il commence à descendre et quelques centaines de mètres plus loin, nous prenons un chemin bien plus étroit sur notre gauche. Il est de type ''single'' comme on dit en trail, ce qui signifie qu'on ne peut pas vraiment se doubler. Il longe le fond de quelques propriétés peuplées d'arbres dont nous n'apercevons même pas les habitations. A un moment donné, nous tombons sur une dame qui se trouve sur son terrain et nous dit qu'un sanglier est venu s'amuser à faire des trous chez elle ! L'étroit chemin tourne à droite où nous nous retrouvons dans une descente toujours en plein bois.






Le chemin de terre laisse place à une ruelle pas plus large dès qu'on entre dans la petite commune du Bisset. Nous traversons une rue où il y a un peu de circulation et où se trouve une maison de pirates (avec un drapeau) avant de poursuivre notre descente sur le bitume toujours tout droit. Nous ressortons très rapidement de ce village. En continuant de descendre, nous tombons sur un vieux lavoir hors d'usage, situé à quelques dizaines de mètres de l'entrée de la commune de Lavanderie et de son joli petit pont qui enjambe l'Aubetin.










Comme nous ne devions pas vraiment entrer dans la commune de Lavanderie, nous faisons demi-tour, repassons au-dessus du pont et nous tournons à droite afin d'emprunter le long chemin de la Cornée. Après avoir longé un pré à main gauche, nous cheminons entre deux clôtures puis dans un bois et enfin le long de pâturages à chevaux où nous faisons une petite halte, histoire d'observer les deux chevaux présents dans ce pré. Puis nous reprenons notre chemin avant de nous arrêter une nouvelle fois un peu plus loin à la hauteur d'un centre hippique où se trouvent en plus des chevaux, un poney et des biquettes. Ensuite, au bout du chemin, nous retrouvons le goudron et tournons à droite où nous franchissons un ruisseau puis l'Aubetin. C'est à cet endroit que se situe la fameuse Cascade de l'Aubetin !

















Noue repartons en tournant à droite dans la rue du Moulin Jacquot, puis un peu plus loin, nous prenons la 1ère rue à gauche, le chemin de la Petite Rue qui est une bonne montée. En haut à l'abri-bus, nous tournons à droite dans le chemin des Malendos qui se trouve en plein sous-bois. Les jolies et luxueuses maisons qu'on vient de passer ont laisser place à des logements plus modestes, tel un baraquement de manouches. A notre passage au niveau de ce baraquement, je peux lire sur une pancarte que si une personne entre, bah elle devra ''manger ses morts'' ! Nous avons droit à un bonjour de leur part. Le chemin se poursuit assez longtemps et au croisement en T, nous tournons à gauche en montant.





Lorsque nous arrivons au sommet de cette montée, nous sortons du bois et nous nous retrouvons sur un chemin à notre droite qui longe une large étendue de champs. Ça fait un bout de temps qu'on n'avait pas croisé la moindre personne sur notre parcours mais à cet endroit nous passons à côté d'un joggeur qui s'écarte en arrivant à notre niveau. Nous tournons ensuite à gauche sur un chemin herbeux aussi large que celui qu'on vient de quitter, puis plus loin nous tournons à droite sur un chemin que Julie aime beaucoup moins. Il est en effet de type ''single'' mais surtout avec des hautes orties de chaque côté. Le seul point positif est qu'il descend. Heureusement qu'on ne va doubler personne dans ce tronçon du parcours ! Une fois en bas, nous tournons à gauche avant d'arriver à une glissière de sécurité que nous devons franchir pour couper la Départementale 206 et poursuivre tout droit toujours en forêt sur chemin de terre.







Nous finissons par retrouver la voie ferrée ainsi qu'un coq et quelques poules qui se baladent dans la cour d'une maison non clôturée. Attention de ne pas se faire écraser par les trains qui passent ! Nous arrivons à la Départementale 25 que nous traversons pour arriver sur le parking de la gare de Farmoutiers/Pommeuse. 12,2 kilomètres en 2h49'38'', pauses incluses. C'était une très belle randonnée sous le soleil seine-et-marnais. Vivement la prochaine !



La Randonnée du Grand Marais et de la Cascade de l'Aubetin en Bande Dessinée vue par par Robert et Petite Lionne :





Voilà, maintenant il ne nous reste plus qu'à reprendre la route en direction de Pontault-Combault où une boisson bien fraîche et surtout une bonne douche nous y attendent !

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