Vendredi 12 juillet 2019
Dans le cadre du Trail des Passerelles du Monteynard (38), nous avons décidé de faire un petit circuit du 9 au 16 juillet, histoire de visiter et faire un coucou à la famille ou à des amis de Julie. Après avoir passé la journée d'hier à Lyon chez sa tante et son oncle, nous avons pris la direction de la Drôme pour aller chez une de ses amies à Pierrelatte et La Garde-Adhémar. Nous sommes maintenant à Grenoble. Après avoir posé nos bagages au B&B Hôtel Grenoble Centre Alpexpo, nous avons été prendre notre repas du midi au Mc Donald's se trouvant dans le centre commercial voisin avant de prendre le tramway en direction du centre-ville. Au Parc Mistral où nous descendons du tramway, nous pouvons admirer la célèbre vasque de la flamme olympique des JO 1968 allumée à l'époque par Alain Calmat. Il se trouve à proximité d'un autre monument : le monument commémoratif des Diables bleus, que l’on doit à Ardouin et Lemaistre. Il est inauguré en 1936 en hommage aux chasseurs alpins. Il est agrémenté d’une sculpture en ronde-bosse réalisée par Fraisse. Dans ce Parc Mistral, nous pouvons également observer la Tour Perret, entourée d'une palissade empêchant de s'approcher trop près car en attendant sa réfection, son état peut être dangereux pour les promeneurs. La tour Perret est une tour d'observation située à Grenoble dans le parc Paul-Mistral. Édifice emblématique de la ville, c'est aussi la première tour en béton armé construite au monde.
Nous poursuivons notre visite à pied en passant devant le bel Hôtel de préfecture de l'Isère. La montagne est visible d'un peu partout dans Grenoble, dès que les immeubles nous le permettent. De nombreux magasins rappellent l'événement de l'hiver 1968 avec les fameux Jeux Olympiques qui avaient vu les trois médailles d'or de Jean-Claude Killy. Lorsque nous nous rapprochons de l'Isère, nous sommes dans un quartier plus piétonnier avec la jolie Collégiale Saint-André.
Les choses sérieuses commencent ... surtout pour moi. Nous allons prendre le téléphérique qui va nous permettre de passer au-dessus de l'Isère pour arriver 266 mètres plus haut à la Bastille. Avec mon vertige de fou c'est très complexe. Durant toute la montée, je suis agrippé à la barre centrale. Nous ne sommes que deux dans notre bulle. Et c'est tant mieux. Une fois en haut je peux constater que j'en ai les mains trempées de sueur. Bien content d'être arrivé, mais il faudra descendre plus tard. La Bastille est un fort militaire. Édifié durant la première partie du XIXe siècle et culminant à 476 mètres d'altitude sur les derniers contreforts du massif de la Chartreuse, il a remplacé une première fortification construite à la fin du XVIe siècle. Nous nous baladons sur cet endroit aménagé qui nous offre une vue de fou sur toute la ville et la vallée et une exposition extérieure sur les JO. En se promenant un peu plus loin, on peut même tomber sur une stèle en hommage de Thierry Claveyrolat, ancien cycliste professionnel, qui s'est suicidé à l'âge de 40 ans après sa carrière. Puis je dois à nouveau prendre sur moi afin de redescendre de la Bastille par le téléphérique.
Une fois en bas, ouf, soulagé. Il est l'heure de prendre le repas du soir et nous avons repéré un restaurant qui ne peut que nous plaire : le Syrtos (10 Quai Perrière). Un restaurant grec où on va pouvoir retrouver des plats qu'on a mangé en Crète. Une fois le repas terminé, on se dit que ça ne vaut peut-être pas les tavernes crétoises, mais qu'est-ce qu'on a bien mangé quand même. Un plaisir de se replonger dans des plats de notre île préférée. On a mangé une assiette de mezzés à partager, puis Julie a choisi un gyro pita avec ses frites pendant que moi j'ai opté pour un souvlaki mix, sans oublier ma traditionnelle Mythos. On a terminé par deux cafés. 45€ pour se régaler, ça va c'est correct ! Nous marchons un peu dans la ville pour regagner le tramway et l'hôtel mais surtout aussi pour digérer.
La soirée s'achève tranquillement dans notre chambre d'hôtel. Demain nous allons nous balader à Treffort là où la course va débuter et se terminer après-demain. On va en profiter pour récupérer nos dossards et également aller marcher dans les alentours sans oublier de tester la traversée d'une des fameuses passerelles himalayennes. Dodo, à demain !
