Vallée de Chamonix-Mont-Blanc 2021 - Day 3 (74)

Mardi 10 août 2021

A nouveau du beau temps nous accueille pour cette seconde journée complète en Haute-Savoie. Lorsque je sors de la maison, chaussures de course à pied enfilées, je me rends compte que j'aurais peut-être dû mettre un simple tee-shirt et non un avec des manches longues. Il fait plus doux qu'hier à la même heure (13 aujourd'hui contre 9 hier). Tant pis, je reste comme je suis. Je quitte les Tines en prenant un sentier forestier qui me conduit jusqu'au hameau des Bois. Puis une jolie boucle dans le ''Désert Blanc'' le long de l'Arveyron avec du dénivelé, avant de descendre à Chamonix par les Coverays. Aujourd'hui je ne vais pas plus loin que la patinoire où se trouve juste devant, la jolie piste d'athlétisme avec une vue imprenable sur le Mont-Blanc et le Glacier des Bossons. Cinq tours de piste avant de remonter aux Tines en passant par le Bois du Bouchet et le hameau des Bois. C'était compliqué ce matin avec 14, 1 km en 1h10'49'' et 232 m D+.






















Le programme rando de la journée est d'aller marcher un peu dans Le Grand-Bornand puis de faire l'ascension jusqu'au Lac de Lessy. Une bonne heure de route est nécessaire pour arriver au Grand-Bornand. J'y suis allé en juillet dernier lors de ma mission sur le Tour de France. Je montre à Julie l'hôtel très sympa dans lequel j'ai résidé à l'époque. Par contre le temps n'est absolument pas le même. La pluie quasi non-stop a fait place à un magnifique ciel tout bleu. Cette commune, à taille humaine et entourée d'un paysage somptueux, est très agréable. On a pu s'en rendre compte en vadrouillant dans ses rues.
 


















Nous reprenons la route pour quitter le Grand-Bornand et nous rendre quelques kilomètres plus loin (et plus haut) à Samance juste après Chinaillon, départ de notre randonnée vers le Lac de Lessy. Lors de cette ascension, nous croisons des panneaux informant le danger de chute (des randonneurs). Après une traversée dans les alpages, le chemin tourne à gauche et se fait bien plus raide et plus escarpé. Nous croisons trois joëlettes qui descendent courageusement ce sentier bien compliqué ! Julie sent ses jambes un peu lourdes. Mais vu le fort dénivelé et la fatigue cumulée à la rando de la veille, ce n'est pas étonnant. On marche chacun à notre rythme mais je m'arrête souvent pour que l'écart ne soit pas trop important au cas où. Robert tente d'encourager Julie. Il est lui en pleine forme !






































Lorsque j'arrive au lieu-dit ''Sur Le Freu'' à 1887 mètres d'altitude, je me retourne pour me rendre compte que Julie a encore un peu de chemin pour me rejoindre. En regardant ensuite vers le sommet, je vois qu'il n'y a plus grand chose à parcourir. Mais en me retournant vers un troisième point, là où un sentier part en crête, j'aperçois un troupeau de chèvres en train de paître à l'ombre des arbres. Je décide de m'en approcher et avec surprise, elles ne semblent pas effrayées. Elles portent toutes leur prénom autour du cou : Ruby, Pantoufle, Réglisse, Rieuse, Oseille, Racine, Noiraude, Recette, Pépette... Robert tente d'établir le contact avec l'une d'elle avec succès. Je m'assois à quelques centimètres d'elles sans que ça ne les dérange. Julie nous rejoint et s'installe elle aussi sur un rocher au milieu de ce troupeau. La chèvre Ruby s'approche de moi et après quelques caresses, elle décide de s'allonger à mes côtés (après avoir pris un Chèv'fy tous les deux !). Julie commence à trouver l'une d'elle un peu trop entreprenante car elle tente de manger les lanières de son sac à dos ! Vingt minutes - une demi-heure plus tard, deux jeunes filles accompagnées d'un chien de berger viennent regrouper les chèvres pour les faire redescendre jusqu'à la ferme où on fera une halte vers le bas de la montagne.


























Maintenant que les chèvres ont quitté les lieux, nous reprenons notre excursion et surtout notre grimpette. Mais en fait, les pourcentages importants ne sont plus très longs car nous prenons ensuite une sorte de balcon (loin d'être tout plat tout de même) qui va aller jusqu'au dessus du Lac de Lessy. Mais durant cette traversée, il fallait rester extrêmement vigilants car certaines parties étroites étaient en dévers et surtout très glissantes. On finit par arriver sur une trouée dans la montagne qui offre une vue sur la Suisse, le Lac Léman tout au fond et le Lac de Lessy juste en dessous de nous. 

















Au lieu de revenir sur nos pas, Julie propose d'emprunter une sorte de sentier (qui ressemble plus à un lit de torrent), afin de couper la descente. Mais elle va se révéler être très technique, glissante et sportive. Bon c'est Julie qui a proposé donc ce n'est pas de ma faute si elle en a chi* ! Le petit Robert a du coup eu le temps d'admirer les fleurs mais également de faire la rencontre d'une famille papillons (les parents et les enfants juchés... sur une crotte). Une fois le vrai tracé récupéré (celui qu'on avait pris dans le sens de la montée), ça devient bien plus roulant.



















Comme nous avions vu la présence d'une ferme qui fait de la vente de fromages lors de l'ascension, nous nous y arrêtons. On retrouve les biquettes avec qui on avait fait connaissance en altitude qui vivent dans cette ferme. Elles se sont installées pour se faire traire. Nous achetons trois beaux fromages : deux reblochons et une tomme de chèvre. Un des deux reblochons sera mangé (certainement rapidement) chez Martine aux Tines. Ils sont supers appétissants. Et comme on a dit au fermier qu'un des reblochons allait être mangé dès ce soir, il nous en a mis un très coulant. Miam ! On a ensuite terminé la randonnée qui avait pratiquement touché à sa fin.













En redescendant sur Chinaillon, nous faisons une petite halte à la boulangerie ''Le Petit Marquis'' (qui finalement sera un peu plus longue que prévue !) afin d'acheter du pain pour ce soir. Mais on se laisse facilement (même très facilement) convaincre de s'acheter une bonne gourmandise. Et comme on peut manger sur la terrasse de la boulangerie, nous nous y installons. Julie prend un sablé aux myrtilles et moi... une part de tarte aux myrtilles qui se révélera être super bonne. Au classement des parts de tartes aux myrtilles 2021, elle prend la première place provisoire devant celle du Buet ! 









Après cette belle petite balade bien sportive, nous rentrons aux Tines en passant par le Col de la Colombière. Une bonne douche nous attend à l'arrivée !

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