Puy-de-Dôme - Jour 4 (63)

Mercredi 9 août 2022

Après un bon petit-déjeuner, nous quittons Clermont-Ferrand pour nous rendre au Mont-Dore. Lors du trajet, nous faisons une petite halte sur le parking offrant un point de vue sur les Roches Tuilière et Sanadoire, les vestiges de deux volcans érodés par des glaciers. Il ne reste que la cheminée (Tuilière) et un morceau de cône (Sanadoire) séparés par une vallée en auge.







La traversée du Mont-Dore est assez compliquée car il y a de très nombreux estivants. Mais un peu plus loin, à un petit kilomètre de la gare du téléphérique du Puy-de-Sancy, nous trouvons une place de stationnement gratuite et bientôt à l'ombre. Parfait !





Pour la petite histoire, même si sa physionomie étrange ne le révèle pas au premier regard, le massif du Sancy est bien un volcan. Ce sont même plusieurs volcans imbriqués les uns dans les autres, dont les phases d’éruption n'ont pas été simultanées : c’est un strato-volcan. La formation du plus haut sommet d'Auvergne a commencé il y a 5 millions d’années pour se terminer il y a environ 250 000 ans. C'est parti pour notre randonnée. Dans un premier temps, nous restons sur le bord de la route pour arriver au niveau du téléphérique. A la sortie de son parking, nous débutons la véritable ascension dans le Val de Courre, un magnifique paysage vert où on rencontre des marmottes (si si, on a enfin vu plusieurs marmottes) ainsi que de magnifiques vaches salers, sans oublier les nombreux rapaces qui nous survolent sans cesse. La pente s'accentue beaucoup plus pour accéder au Col de Courre (1720m).

































Direction maintenant le Pas de l'Âne avec des passages étroits et un peu vertigineux (à mon goût). Mais le paysage est vraiment à couper le souffle. Certaines traces sont techniques et il y est impossible de se croiser. On peut se rendre compte de tout le dénivelé qu'on a gravi en apercevant la gare de départ du téléphérique tout en bas.
















C'est parti pour le dernier tronçon de l'ascension. Il se termine par une série de marches. Nous finissons par arriver au sommet du Puy-de-Sancy (1886m) où une foule de touristes se trouve. Hé oui, lorsqu'on a la possibilité de monter à l'aide d'un téléphérique (l'un des premiers en France car sa mise en service date de 1936), ça aide sacrément à faire de belles photos sans le moindre effort ! Je dis ça, je dis rien ! Pour la petite histoire, autrefois on appelait le Sancy le ''Puy de la Croix'' car une croix de fer se trouvait au sommet. On avait alors pris l'habitude de s’y rendre en pèlerinage en mai pour chercher le beau temps. La paroisse de Saint Donat y allait le 6 août, jour de la saint Sixte. On avait alors prit l’habitude de dire qu’on allait au Puy de Saint Sixte (''Pé de San Sixte'' en patois). Très vite le nom a été déformé en "Sancy".










Nous débutons la descente par le Col de la Cabane avant de faire notre petite pause œufs durs pour le plus grand bonheur de P'tit Robert qui en profite pour sortir du sac et gambader dans les hautes herbes !










Nous reprenons notre descente. Je descends tout le Pan de la Grange en courant. Il s'agit d'une piste de ski assez large et avec de gros cailloux. C'est un bon entraînement mais surtout un bon test pour l'UTMB qui se rapproche à vitesse grand V ! J'attends Julie en bas au niveau du téléphérique et des restaurants où on peut acheter une tartelette aux myrtilles pour sept euros !











Une fois à la voiture, il n'est pas superflux de changer nos chaussures et surtout de nous ''dépoussiérer'', mais également de prendre notre vrai repas, à savoir une bonne salade de pâtes confectionnée la veille. Comme quoi la randonnée nous a bien creusé car on ne laisse aucun reste !





C'est au Mont-Dore que nous prenons notre dessert. Julie se rend à la boulangerie ''La Reine Margot'' (15, rue du Cap Chazotte) où elle nous achète une tartelette au citron meringuée et une part de tarte aux mirabelles (excellente et excellente).



Notre trajet retour est momentanément stoppé par la traversée d'un troupeau complet de vaches (tranquilles, tranquilles).




Une fois à Clermont-Ferrand, je pars me balader seul dans les rues avoisinantes du Résidhome. L'Hôtel de Police ne se trouve qu'à quelques centaines de mètres de notre logement.




Juste en face, est implanté le Stade Marcel-Michelin où évolue l'équipe de rugby de l'ASM, Championne de France 2010 et 2017, finaliste de la Coupe d'Europe en 2013, 2015 et 2017, vainqueure du Challenge Européen en 1999, 2007 et 2017 et finaliste de cette même compétition en 2004.

























Derrière le Stade André-Michelin, se trouve ''L'Aventure Michelin''. Il s'agit d'une exposition et d'un parcours scénographique de 2000 m² dans lequel se succèdent des espaces aux ambiances et contenus différents avec pour personnage principal : le Bibendum, créé en 1898.











Ce soir, c'est une belle assiette charcuterie-Saint-Nectaire qui nous attend (sans oublier la Chimay !)




C'est la dernière nuit de notre séjour auvergnat. Demain matin, avant de reprendre la route pour la région parisienne, nous irons nous balader un peu dans le vieux Montferrand.

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